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DOSSIER : Mon trek des Annapurnas (mai 2018) – Le tour des Annapurnas, récit de voyage

Partir faire du trek au Népal fait partie des activités qui, je pense, font consensus dans la plupart des têtes. Et pour cause, l'Himalaya offre parmi les plus époustouflants paysages que l'on puisse voir dans le monde. C'était tout du moins ma vision du pays avant d'y partir un mois, du 14 mai au 12 juin 2018.

Durant mon voyage, j'ai eu la possibilité de partir faire le tour des Annapurnas pendant plusieurs semaines. Cet article est la revue de trois semaines à marcher entre dix et vingt kilomètres par jour au milieu de paysages tous plus beaux les uns que les autres.

Afin de bien détailler mon périple , voici le sommaire de mon dossier.

  1. Introduction
  2.  Les Annapurnas : glossaire et vocabulaire
  3. Trek 1 : Le tour des Annapurnas, récit de voyage
  4. Trek 2 : Le lac Tilicho, un trek alternatif extraordinaire
  5. Trek 3 : Le camp de base de l'Annapurna
  6. Faire du trek au Népal et dans les Annapurnas : FAQ
  7. Trek au Népal : budget

Dans cet article, je raconte jour pour jour, tel un journal de bord, mon trek autour de la mythique chaîne des Annapurnas. Tout commence à Pokhara, un samedi 19 mai 2018....

J1 : Départ de Pokhara

Bip bip bip.

Cinq heures du matin, j'entrouve les yeux pour éteindre l'alarme de mon téléphone, mais je ne peux cette fois-ci pas me rendormir. En effet, le premier jour de trek est arrivé, et nous avons un bus qui nous attend à 6h30 pour rejoindre Besisahar, la première ville étape du circuit des Annapurnas que nous allons entreprendre.

Les précédents jours à Pokhara ont été relativement calmes. Deux jours auparavant, je franchissais la frontière terrestre népalaise à Saunali, après un périple de 30 heures en bus et en train de New Delhi, je méritais donc quelques jours de repos avant d'entamer notre chemin vers les sommets Annapuriens.

Le trajet en bus est relativement "court" pour le Népal, comprendre cinq heures de bus. Ayant effectué six semaines en Inde auparavant, j'ai maintenant l'habitude des "rodéo" bus insalubres, le trajet est relativement clément malgré la route très délabrée.

Mais surtout, le moral est au beau fixe. 🙂

J'entame pour la première fois de ma vie un trek d'une distance aussi longue (140 km minimum). Et surtout, je suis ravi de partager cela avec mes compagnons de voyage, Thibaud, rencontré six mois auparavant au lac Baïkal en Russie et dont vous pouvez vous remémorer le souvenir grâce à cet article, et Matan, dont j'ai fait la connaissance deux jours auparavant, un Israélien qui voyage pendant plusieurs mois en Inde et au Népal. Matan et Thibaud se sont rencontrés trois semaines avant, en effectuant un autre trek népalais très connu, le trek des trois passes, ils sont donc acclimatés à l'altitude, et ont déja 150 kilomètres dans les jambes.

Pour en savoir plus sur les protagonistes de cette histoire, l'introduction de ce dossier vous fournira des informations. 🙂 Pour le moment, à ce stade, nous ne sommes que trois !

On a le sourire avec le croissant, même s'il est six heures du mat !
Petit déjeuner à la station de bus de Pokhara

J1 : Premières heures de trek

Nous arrivons à Besisahar un peu avant midi. Et quelle joie de voir que la météo est.... malheureusement pluvieuse ! Nous décidons donc de manger !

La mousson est un facteur important au Népal quand il s'agit de décider de quand vous souhaitez effectuer le trek. Les pluies commencent en général au milieu du mois de juin, mais le mois de mai est déja considéré comme la fin de saison. En décidant de commencer le trek le 19 mai, j'étais un peu soucieux de voir des nuages dans le ciel plus que de beaux paysages. Et la première pluie ne m'a pas rassuré.

Ca commence pas terrible...

Fort heureusement pour nous, la pluie s'arrête assez vite. Nous pouvons commencer le trek ! Première étape, passer au stand de contrôle faire tamponner notre permis.
En effet, pour trekker dans les Annapurnas, il faut auparavant se faire enregistrer par les autorités, à l'aide de deux permis : le TIMS et l'entrée du parc des Annapurnas. Il est obligatoire de passer par les différents stands de contrôle du trek, qui se trouvent sur le chemin. Pour en savoir plus sur les permis, vous pouvez consulter la FAQ de ce dossier !

Lors du contrôle, nous recevons un petit papier décrivant le dénivelé des différentes étapes. Cela nous a permis de nous mettre d'accord sur quel village atteindre chaque jour, en fonction du dénivelé et de la distance.

Nous pouvons commencer à marcher. Pour cette première, étant tous un peu fatigués par les six heures de bus, nous décidons de rejoindre Bhulbhule, situé à "juste" trois heures de marche. Cela constituera une bonne mise en jambe.

C'est parti pour... pas mal de jours de trek ^^

Les premiers paysages sont déja très beaux. Nous sommes à 800 mètres d'altitude seulement, le dénivelé de cette journée sera de 100 mètres.

A travers les champs, c'est vert ! Pour le moment ... 🙂

Nous arrivons à Bhulbhule vers 16 heures. "Facile" comme on dit généralement. Et surtout avec le moral ! Nous trouvons une guesthouse pour dormir et pour manger, et nous faisons connaissance avec plusieurs groupes de trekkers qui entament le circuit en même temps que nous. 🙂

J2 : Bhulbhule - Tal

La deuxième jour nous met directement dans le bain. Après discussion avec le groupe, nous décidons de "doubler" l'étape. "Doubler" une étape consiste à faire deux étapes "classiques" en une journée. Il est fréquent que les trekkers choissisent de doubler les premières étapes afin de gagner quelques jours de trek. Nous irons donc jusque Tal, à 27 kilomètres de Bhulbhule.

Notre vitesse moyenne ne dépassant pas trois à quatre kilomètres par heure, la journée s'avère longue. C'est pourquoi nous nous sommes couchés tôt (22h) et levés tôt (6h). Nous partons à 6h45 après avoir pris le petit déjeuner.

L'étape du jour est longue mais peu difficile malgré le dénivelé (800 mètres). Par ailleurs, Elvana nous a rejoint. Rencontrée à Pokhara, elle a hésité jusqu'au dernier moment à faire le trek avec nous. Finalement, elle s'est décidée la veille du départ, et avait besoin d'aller demander son permis avant de nous rejoindre. Elle a ensuite pris une jeep de Besisahar jusque Bhulbhule afin de nous rattraper. Nous sommes ravis ! Nous sommes maintenant un groupe de quatre !

Le selfie matinal... un peu flou mais l'idée est là !

Cette première étape est une merveille. Nous marchons sur un versant de montagne, encerclés par celles ci, avec vue sur la rivière. J'admire les paysages de cartes postales tout au long du trajet.
Durant l'étape, nous devons traverser plusieurs fois la rivière à l'aide de ponts suspendus très photogéniques. Néanmoins, nous ratons le dernier pont et nous continuons sur le versant gauche de la montagne, ce qui nous rajoute un kilomètre au trajet. Quand on aime, on ne compte pas comme on dit. 🙂

une heure de trek, déja des paysages magnifiques
Vert, vert, vert
Petite guesthouse sur le chemin, avec les drapeaux au couleurs du TIbet
Une des nombreuses cascades du trek

Et que dire des cascades? Je n'ai jamais vu de cascades aussi grandes et photogéniques de ma vie. Je suis scotché à coté de ces chutes d'eau de plusieurs dizaines de mètres (100 selon la police, 20 selon certains trekkers du groupe...). Je vous laisse juger par vous même à l'aide de cette vidéo.

Durant cet étape, j'aide Elvana à porter son sac. Son sac pèse dans les quinze kilogrammes, ce qui lui pose des problèmes dans les dernieres kilomètres. Je propose, en grand gentleman, de prendre son sac, à la place du mien, optimisé pour le trek (sept à huit kilogrammes environ).

Optimisation du sac à dos, à Pokhara

En aidant Elvana, nous arrivons trente minutes après les machines Thibaud et Matan. J'avais aussi pris du retard, car étant émerveillé par les paysages, je me suis arrêté plusieurs fois prendre des photos avec mon appareil photo, pour quelques clichés réussis je pense.

Un des clichés pris sur la route. Fantastique!

Nous arriverons à Tal aux alentours de quinze heures, en nous arrêtant pour manger aux alentours de midi. Huit heures de trek pour cette première journée, nous sommes lancés. Néanmoins, je dors comme un bébé après celle-ci, ce n'est pas tous les jours que nous trekkerons comme cela, j'espère !

J3 : Tal - Koto

Je dors d'une traite de 21h30 à 5h45, jusqu'à ce que mon réveil me rappele qu'une nouvelle journée commence. Le petit déjeuner commandé pour 6h n'arrive qu'à 6h30, le temps de décomater un peu et discuter avec mes compères de trek. Ce matin, je commande un porridge avec un thé noir. Je m'empresse de le manger, la marche donne faim. 🙂

Puis, il est l'heure de refaire le sac. J'embarque avec moi un jean et quelques affaires d'Elvana afin de la soulager un peu du poids de son sac. Les affaires lavées à la main la veille ne sont pas totalement sèches malheureusement... Tant pis ! Je les embarque encore humides et les met dans un sac plastique.
Le départ du groupe est donné à 7h16. Objectif de la journée : rallier Koto ou Chame selon la motivation, soit 20 ou 22 kilomètres. (beaucoup moins que la veille 🙂 )

Après un selfie de début de journée, nous contemplons le ciel bleu et dénué de nuages, la journée commence bien !

Le selfie de début de journée, toujours aussi flou !

Les deux premières heures sont une montée continue vers Karte puis Dharapani. Le chemin de trek est plutôt propre, large et bien entretenu, longeant d'abord la rivière puis montant petit à petit.
À Dharapani, nous croisons un photographe allemand en vacances, qui embarque un sac de vingt kilogrammes. Nous marchons avec lui quelques minutes avant qu'il ne s'arrête pour se reposer. J'ai eu de la peine pour lui.
Par la suite, nous suivons la "route" jusque Danakyu en profitant de la jolie vue sur les montagnes, toujours aussi belles !
De Danakyu, il existe d'après la carte deux chemins : un qui passe par Latamarang et qui est une montée continue de trois heures jusque Koto et un qui monte fortement vers Thanchowk puis redescend vers Koto.
Nous décidons de passer par la montée continue... Dont nous ne trouverons pas le chemin... Ainsi, nous sommes dans "l'obligation" de monter.
Cette partie est la plus dure de la journée. Pendant une heure, nous enchaînons des montées d'escaliers avec des routes pentues. Thibaud et Mathan s'amuse à traverser une rivière sur des rochers, le pont à côté étant apparement trop "mainstream" pour eux.

Les deux gogols qui traversent une rivière au lieu de passer sur le pont

Je tiens un rythme relativement correct pendant la montée. Néanmoins, à mes cotés, Elvana montre des signes de fatigue. Arrivés en haut de cette partie, nous sommes à environ 2h15 de Koto. Il est midi et nous arrivons à Timang dans lequel se trouve quelques restaurants, nous nous y arrêtons manger.

Les beaux paysages de la journée

Nous comparons la carte de quelques restaurants pour voir les différences mais nous sommes surpris de voir que la carte est strictement identique. En effet, je pense que les habitants des différents villages se sont mis d'accord pour appliquer une même grille tarifaire. Les prix ont pris 50 roupies par rapport à ce matin mais c'est le jeu. Je commande un "Egg fried potato" (patates fries avec un oeuf) ce midi pour 370 Rs. (trois euros). Plutôt bon, et une bonne pause d'une heure. Matan et Elvana font une petite sieste en attendant le repas.

Je suis impatient de repartir, je me sens en forme dans ce trek et surtout je vois les nuages arriver. En effet, depuis deux jours, la météo est identique: grand beau sans nuages jusque environ onze heures du matin, puis quelques nuages jusque midi, et enfin temps couvert par la suite, avec quelques pluies après 17 heures.

Jusque là, la météo est considérée comme bonne car nous n'avons jamais (ou tout du moins pas encore) marché sous la pluie, le froid ou la brume. Le temps est beau et les paysages sont magnifiques.

Nous voilà reparti. Hormis un petit passage de montée juste avant Hantchowk, cette partie est en faux plat descendant donc agréable. Nous croisons sur le chemin quelques népalais qui sont heureux de nous parler quelque minutes, avec le sourire !

Une népalaise contente de nous parler

Nous mettons environ deux heures à arriver à Koto. Sur la route, nous croisons un népalais qui nous informe que Chame est à vingt minutes à pied de Koto. Regardant la distance et les temps donnés par notre GPS, nous rigolons avec Thibaud sur l'exagération, Chame est plutôt à 45/60 minutes de marche.

J'ai l'espoir de pouvoir convaincre Elvana et Matan de faire 40 minutes supplémentaires pour rejoindre Chame mais je m'inclinerai, nous resterons à Koto 🙂

Après avoir comparé deux guesthouses, nous choisissons et instaurons notre petit rituel. Repos, puis douche, puis repos, puis repas, puis dodo vers 21 heures.

Le wifi est un peu léger mais suffisant pour parler un peu à mes amis proches. Le bon point est que la douche est très chaude ce qui revigore après des heures de sports. Je termine mon repos par dix minutes d'étirements.

Par la suite, je me reposerai en discutant un peu avec mes amis, puis en mangeant un "dal bhat" à 550 roupies. Le dal bhat, c'est le repas à considérer en trek. Ce n'est pas le plat le moins onéreux, mais en prenant un dal bhat, nous pouvons être resservi une deuxième fois. Pour le prix, la quantité est parfaite.

Un Dal bhat, cela ressemble à ça 🙂

Pour clôturer la journée, Elvana nous apprend un jeu de cartes hollandais, "le toup", nous y jouons une heure avant d'aller nous coucher. Le jeu de cartes, c'est un objet à avoir en trek.

Comme la veille, je suis extrêmement fatigué. Je me rends compte que la couette est légère. Je pars donc en chercher d'autres. Je prends deux couettes dans une chambre inoccupée quand la responsable m'interpelle en me demandant pourquoi je prends des couettes. Je lui réponds que j'ai froid et que j'en ai besoin, elle me rétorque qu'il fait suffisamment chaud et que je n'en ai pas besoin... Insistant un peu, elle finit quand même par me donner deux couettes à moi et mon compère de chambre, non sans râler un peu. Peu importe, nous aurons chaud ce soir !

J4 : Koto - Lower Pisang

Le réveil est un peu plus dur que la veille. En effet, je me suis réveillé pendant la nuit car les deux couettes me tenaient trop chaud. J'ai enlevé la plus petite et me suis rendormi. Le petit déjeuner est classique désormais : "corn flakes with milk". Et un petit thé, on se fait plaisir.

Départ à 7h15, avec le petit selfie matinal, dans la bonne humeur ! Nous arrivons à Chame à 7h35, le népalais de la veille avait donc raison. 🙂
Chame à l'air d'être un plus gros village que les autres croisés jusque là. Par exemple nous croisons un magasin d'électronique.
En détournant la tête dans une auberge, nous apercevons l'allemand photographe au sac trop lourd, nous sommes content qu'il ait réussi à rejoindre Chame, même s'il nous avoue "avoir triché" en prenant une jeep sur la fin. C'est le gros avantage de ce trek. Jusque Manang, il est facile de faire un trajet en jeep, pour économiser du temps ou de l'énergie.
Notre première pause est à 9h30 juste avant une belle montée qui verra Thibaud et Matan partir devant, comme d'habitude.

Les premières vues sur les Annapurnas
Un petit pont sur la rivière

On aperçoit pour la première fois la chaîne des Annapurnas puis le grand mur de Pisang. Je suis émerveillé. Je m'arrête faire des photos, ce qui explique encore une fois pourquoi je suis en arrière du groupe. Après quelques minutes à prendre des photos, je repars dans la montée, et je rejoins Elvana qui a quelques difficultés à monter. Nous ferons le chemin ensemble.

L'impressionnant mur de Pisang, un coup de coeur du trek

Le mur de Pisang ! Quand j'y repense en écrivant cet article, il s'agit probablement de l'un de mes paysages favoris du trek. Les photos parlent d'elles-même je pense. A ce moment, vous n'imaginez pas comment je suis heureux d'effectuer ce trek, alors que la météo est parfaite.

Le mur de Pisang au petit matin, en fond de décor

Arrivés à Dikur Pokhari, nous avons le choix entre aller à Upper Pisang ou à Lower Pisang. Je ne sais plus le plan que nous avons prévu avec les deux énergumènes qui ne nous ont pas attendus à l'intersection... Nous demandons à des passants qui nous disent qu'ils ont vu nos amis aller vers Upper Pisang. Nous suivons donc ce chemin !
Nous arrivons à Upper Pisang vers 11h15. Le trajet à été tranquille hormis la montée où nous avons perdu Thibaud et Matan. Nous cherchons nos amis mais nous ne les trouvons pas. Du coup, nous profitons du point de vue avec Elvana.

Une vue sur un Annapurna !

Nous tentons donc de descendre vers Lower Pisang où nous les voyons enfin à la terrasse d'un restaurant, nous attendant tranquillement... Pour Thibaud il était clair que nous allions à Lower Pisang donc il a pris le chemin en accord avec ce choix. Les passants se sont donc "trompés" (ou peut-être l'attitude indienne de ne pas avouer que l'on ne sait pas? 🙂 )

Le reste de la journée sera calme, avec une belle sieste de 15 à 17 heures, lavage de vêtements à la main, douche et écriture de mon livre de voyage. Par ailleurs, internet marche extrêmement bien dans cette auberge, c'est très agréable.

J5 : Lower Pisang - Manang

Déjà le cinquième jour de mon périple, et ce soir nous atteindrons un point clé du circuit : L'arrivée à Manang, à 3500 mètres d'altitude, le plus gros village du trek. Après Manang, les villages ne sont plus reliés par la route. De plus, au delà de 3500 mètres d'altitude, il faut faire attention à respecter les paliers d'altitude (500 mètres par jour maximum) afin de minimiser les risques de mal des montagnes.

Pour rallier Manang, il existe deux routes :

  • Une route "facile" qui s'engouffre dans la forêt et dont le dénivelé est continu. C'est cette route que prendra Elvana, fatiguée par les jours précédents et handicapée par des ampoules.
  • Matan, Thibaud et moi choisirons la deuxième route, plus vallonnée. Celle-ci donne une vue sur la chaîne de montagnes des plus magnifiques.

En effet, les premiers kilomètres sont une grosse montée jusqu'au village de Ghyargu, 400 mètres en deux kilomètres seulement. La montée n'est pas facile, mais en prenant son temps (sommes nous pressés ? :)), tout va bien !

Nous passons une heure à Ghyragu à comptempler la vue. La montagne, blanche de neige, surplombe la vallée, aux couleurs plus vertes, c'est très beau et contemplatif.

La vue magnifique sur la montagne , et nous en haut de la montée !

Puis vient la descente vers Manang. Chaque virage est une vue à couper le souffle. Anecdote amusante, sur ce chemin se trouve une boulangerie qui vend des pains au chocolat. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux d'en acheter un!

Un pain au chocolat sur la route
La montagne en fond, magnifique !

Le propriétaire travaille avec sa femme, et leur petite fille de quelques années, qui respire la joie de vivre. Je m'amuse avec elle, et souhaite la prendre en photo. Néanmoins, mademoiselle a déjà son caractère puisque, malgré l'aval de son père, elle me rétorque en criant plusieurs fois "noo photooo , no photooo". Nous rigolons tous de la scène avant de repartir vers Manang. 🙂

La suite du chemin sera une succession de vues sur le massif des Annapurnas sur cette route sableuse, sur laquelle nous croisons des cyclistes qui font le trek en vélo, je suis admiratif de ces gens.

Descente vers Manang
La verdure se perd peu à peu

Nous arrivons à Manang à 13h15, heure parfaite pour manger ! Elvana est arrivée une heure avant nous, et a trouvé un endroit très peu cher pour le village. 50 roupies par nuit, mais une carte deux fois moins chère que l'ensemble du village !

Avant de se coucher vers 21h30, cela sera une douche au seau (bucket shower), eau chaude cependant, ce qui reste acceptable pour moi. 🙂

Pour ce soir, le wifi ne semble pas marcher dans la ville. Je pars faire un tour pour m'en assurer et finis à discuter avec un voyageur dans le plus gros hôtel de la ville, qui n'a pas de wifi non plus.

Tant pis, je serai coupé du monde ce soir !

J6 : Manang - Acclimatation - Trek vers Ice Lake

En ce jour d'acclimatation, nous décidons de faire une excursion au "Ice lake". Ce lac se situe à 4500 mètres d'altitude, donc permet de monter assez haut, en évitant le mal des montagnes car nous n'y dormons pas. Le lac étant à huit kilomètres de Manang, nous décidons de partir plus tard que d'habitude, vers neuf heures.
Néanmoins, nous nous réveillons vers sept heures car Thibaud à oublié d'enlever son réveil des jours précédents...Le petit déjeuner est plus conséquent que les derniers jours: oeuf au plat, chapati et thé ! On prend des forces pour la montée !

Nous mettons environ 3h30 pour monter avec une pause après deux heures dans un restaurant sur le chemin. Pour mes premiers pas en haute altitude, je sens la difficulté à respirer vers 4000 mètres. Alors je prends mon temps. Et on y arrive, tranquillement. 🙂

Montée vers le lac

En haut, la vue du lac est plutôt décevante. Je m'attendais à une vue plus atypique. Mais peut-être suis je lassé des lacs.

Le lac de glace, sans glace, et pas si atypique selon moi
La jolie vue sur les montagnes quand même

Sur le côté du lac, un yak est posé tranquillement. Peut-être est il blessé, en tout cas il nous regarde tranquillement, et râle dès que nous nous approchons trop près de lui. On réussit à faire quelques photos proches de lui.

la maître des lieux, le yak !

Matan est impressionnant, il a été super rapide sur la montée. Dorénavant je l'appellerais le Yéti : Impossible à rattraper au dessus de 4000 mètres!

Nous effectuons la descente en courant (technique pour reposer les articulations) : nous mettrons 40 minutes en tout, c'est bien plus rapide. J'arrive cependant à tomber en ratant un virage. Rien de grave mais une belle galipette.

Nous revenons à Manang à 14h30, l'après-midi sera dédiée au repos. (sieste à 17h, couché 21h30)

J7 à J8 : Trek 2 : Le lac Tilicho, un trek alternatif extraordinaire

Le trek du lac Tilicho est un trek que nous avons effectué en addition du circuit des Annapurnas.

Ce trek s'effectue d'après les récits entre deux et quatre jours. Après discussion nous décidons de le faire en deux jours :
- une journée de quinze kilomètres pour aller de Manang au camp de base du lac.
- une journée pour aller au lac (en partant à l'aube), revenir au camp de base pour prendre nos affaires et repartir vers Khangsar, à mi-chemin entre Manang et Thorung Phedi, l'étape suivante.

J'ai pensé que certains pourraient vouloir des informations uniquement sur cette partie, donc j'ai créé un article à part, dont voici le lien ici.

Une fois ces deux jours effectués, nous avons repris notre route vers la passe de Thorung La.

J9 : Lower Khangsar à Thorung Phedi

La nouvelle étape de notre trek va nous permettre de retrouver le chemin principal sur circuit des Annapurnas, après deux jours de déviation vers l'ouest.

Sachez qu'il est possible de continuer le trek après le lac Tilicho pour rejoindre Jomsom. Mais par ce chemin, vous évitez la passe de Thorung La, ce que nous ne voulions pas éviter. 🙂

Ainsi, en revenant sur le chemin principal, l'objectif de la journée est de rejoindre Thorung Phedi, le camp de base de la passe, que vous effectuerons le lendemain.

La journée s'effectue en deux parties. Une première partie consiste en une passe à 3700 mètres afin de rejoindre la route du circuit, puis une montée progressive vers Thorung Phedi, localisé à 4450 mètres.

Dès le matin, je sens que la forme n'est pas au rendez-vous. La première passe est difficile et je marche assez lentement, sentant le souffle lourd et difficile.

Néanmoins, monter lentement n'est pas vraiment un problème en soi. Je contrôle mon souffle et marche à mon rythme, en écoutant mon corps.

En arrivant à la passe, je suis néanmoins fatigué, une pause s'impose, en admirant la vue, qui redonne toujours un coup de motivation. Je savoure ma chance d'être ici.

Vue sur la vallée

S'en suit une longue descente vers la route principale du circuit ! Je retrouve un peu la forme et j'arrive à tenir un rythme convenable. A ce moment je pense que mon petit coup de mou est derrière moi.

Je vais cependant vite déchanter. La fatigue revient aussitôt que la route s'élève de nouveau. Mais au delà de la fatigue, je sens le souffle manquer, alors je ralentis. Je ralentis beaucoup et je dois faire beaucoup de pauses.

Ce sentiment de manque de souffle est une nouvelle sensation pour moi, et je ne sais pas comment l'interpréter. Il reste huit kilomètres sur le trajet, en montée graduelle. A ce moment, sans douter réellement cependant, je me dis que la route va être longue. Et elle le fut... Mes compagnons de voyage prennent progressivement de l'avance sur moi, et je les rejoins à Yak Kharka, où ils sont en train de manger depuis trente minutes. Je prends alors la décision de continuer mon chemin. Il est 13 heures, je n'ai pas réellement faim et comme je me sais plus lent que la moyenne, j'espère prendre un peu d'avance sur eux.

Après réflexion, je pense qu'il s'agissait d'une mauvaise décision. Dans ce type d'efforts, seul compte votre ressenti, et se comparer aux autres n'était pas forcément une bonne idée, j'aurais probablement du m'arrêter une heure reprendre des forces et continuer.

Les deux heures suivantes seront longues et épuisantes physiquement et moralement. Après une dernière montée de 200 mètres à 30%, et une dizaine de pauses sur cette partie, j'arrive enfin à Thorung Phedi, absolument lessivé par sept heures de sur-ventilation, de difficultés à respirer. Difficile de se voir de l'extérieur mais il semblerait qu'il eut été visible que je sois mal en point, probablement au bord de l'évanouissement.

Proche de Thorung Phedi, la végétation a disparu

En arrivant, je m'allonge tel un zombie dans la salle principale du camp de base, un peu perdu je l'avoue. Admettons le, j'ai subi les symptômes d'un mal des montagnes. Je mange directement la soupe à l'ail (recette de grand mère 🙂 ) puis un gros plat de pâtes. Et je discute avec mes amis.

La question se pose naturellement : que faire demain ? Est ce prudent de continuer ? Les avis divergent...
Certains prêchent de rester une journée au camp afin de s'acclimater. D'autres préconisent de tenter et de revenir si cela ne va pas. Le choix est difficile mais la santé prime avant tout, je choisis de rester une journée à me reposer au camp.... Jusqu'à ce que je discute avec un trekker qui se trouve être médecin. Pour lui, mes symptômes sont presque "normaux" :

  1. Mon cœur s'accélère de par le manque d'oxygène mais chaque pause me permet de récupérer. Le mal des montagnes dangereux s'exprime par la non-récupération du souffle, même en s'arrêtant. Ce n'est pas mon cas.
  2. Il possède sur lui un appareil qui mesure le rythme cardiaque et taux d'oxygène dans le sang. Je suis à 100 pulsations par minute (normal à cette altitude), et 87% de taux d'oxygène, légèrement plus bas que mon taux normal, mais encore assez haut.

Enfin, je suis convaincu par l'histoire d'un autrichien que je rencontre au camp et qui m'explique être resté trois jours à Manang car il a ressenti des problèmes de souffle qui ne s'amélioraient pas lorsqu'il faisait des pauses.

Ainsi, je prends la décision de tenter l'ascension. Après une sieste d'une heure, je remange un peu, puis repars me coucher tôt, afin d'être le plus en forme possible. On verra bien demain !

J10 : Thorung Phedi - Thorung La - Muktinath

Le réveil à six heures du matin est salvateur. La nuit a été plutôt bonne, et je me sens en forme. C'est déjà un bon point, même si je stresse un peu à l'idée de reprendre le trek. Après un bon petit déjeuner, nous partons à l'aube.

La montée vers la passe est de cinq kilomètres pour 800 mètres de dénivelé. Nous prévoyons deux à trois heures de marche à cette altitude.

La montée vers la passe, dans la brume, le froid et sans verdure

Étonnamment, je ne ressens aucun problème d'altitude. C'est une très bonne nouvelle. Du début de la montée à la passe, je contrôle mon rythme et ne ressens pas les palpitations comme la veille. Ainsi, je peux profiter d'être à une altitude supérieure à celle du mont blanc !

Nous arrivons à la passe vers 10h45, non sans une certaine joie ! Passer cet passe ressemble à la récompense du trek, la satisfaction du devoir accompli.

Les vainqueurs du jour !

Nous restons quelques minutes en haut, le temps de prendre la photo de groupe souvenir, qui se fera sans Matan, le Yéti ayant été tellement plus rapide que nous qu'il ne nous a pas attendu car il faisait trop froid à 5400 mètres. Nous discutons aussi avec un groupe de trekkers faisant le circuit à l'aide d'un vélo ! Je suis admiratif de les voir pousser leur vélo le long de cette montée !

Il est possible de faire le trek en vélo. Tellement admiratif...

Il est l'heure de redescendre ! Les heures suivantes sont fatigantes pour les articulations car celle-ci est pentue ! Mais les paysages changent de nouveau, c'est différent et très joli encore.

La descente vers Muktinath

Nous nous arrêtons pour manger vers 12h30, où nous retrouvons Matan, puis nous finissons la journée à Muktinath, un village connu dans la région pour être un centre bouddhiste important. En effet, nous traversons un temple assez joli.

Le temple de Muktinath

Nous nous arrêtons à l'hôtel "les merveilles de France" qui n'a de français que le nom. J'en profite pour manger un burger de yak, après plusieurs semaines de nourriture végétarienne. Je n'apprécie pas plus que cela.

Un burger de yak, pas fantastique

Après plusieurs jours en altitude, les lessives sont de nouveau possibles, j'en profite pour laver quatre jours de vêtements. Je récupère aussi du wifi !

J11 : Muktinath - Jomsom

Aujourd'hui nous fait relier Muktinath à Jomsom. Vingt kilomètres de trek, majoritairement en descente (1000 mètres de dénivelé). Soit quatre à cinq heures de trek "seulement". Nous partons pour cette journée avec le sourire de n'avoir plus de grosse montée à effectuer ! Nous choississons de nous arrêter à Kagbeni pour manger, car ce village semble mignon d'après les photos.

Le dernier selfie du trek !

En partant de Muktinath, j'aperçois dans un restaurant Alice, une francaise rencontrée en Inde quelques semaines plus tôt. Je m'arrête quelques minutes pour discuter avec elle, je rejoindrai les autres sur la route... Enfin je croyais, car je ne les retrouve pas...

Après deux heures de marche seul sur la route qui relie Muktinath à Kagbeni, j'arrive au village sans les avoir rejoints, je ne comprends pas comment j'ai pu les rater car j'ai marché à un rythme élevé pour les rattraper. Je m'arrête boire un thé dans un café pendant 30 minutes, dont la terasse donne sur l'entrée du Mustang, une région du Népal très belle aussi.

Entrée du Mustang, avec un thé (non, ce n'est pas une bière !)

Ne les voyant toujours pas arriver, je me résouds à repartir vers Jomsom seul. La route n'étant de toute façon pas difficile, je profite de ce moment pour prendre des photos du village, apprécier la différence entre les montagnes sans végétation et la vallée très verte. Le contraste est saisissant.

Le chemin vers Kagbeni
Kagbeni

En repartant, je retrouve ENFIN le groupe qui mange dans un petit restaurant de Kagbeni. Il se sont arrêtés visiter un temple sur le chemin, sans penser évidemment qu'ils allaient me rater en faisant cela... Ce n'est pas très grave, il ne s'agissait que de quelques kilomètres de marche.

Un restaurant typique du Népal ^^

La seconde partie du trek, entre Kagbeni et Jomsom nous amène dans la vallée. Les paysages sont superbes encore, mais un détail m'empêche d'apprécier pleinement cette journée : le vent.

Les dernieres kilomètres vers Jomsom. Encore un autre type de paysage.

Les pointes de vent sont extrêmement fortes, probablement supérieures à 20 nœuds. Je n'entends même pas mes acolytes de voyage qui sont à quelques mètres de moi. La vidéo ci-dessous donne un aperçu.

Ainsi, l'arrivée à Jomsom en début d'après midi est appréciable, car marcher sous le vent est fatigant. Il ne nous reste qu'à trouver un endroit pour se loger. Matan s'en charge.

En entrant dans la première guesthouse, Matan demande, comme à notre habitude, les prix des collations, et si l'hébergement est gratuit si on mange repas et petit déjeuner.
-"D'où viens tu ?" lui demande la propriétaire.
"Israel" rétorque Matan.
"Cela ne m'étonne pas, les Israéliens ne veulent jamais rien payer. Rien n'est gratuit ici ! Si vous voulez, aller à Dharamsala, tout est gratuit là bas, même les repas."

Nous venons de vivre en direct un racisme assumé des propriétaires. Matan réagit bien et, après lui avoir demandé pourquoi elle l'aggressait, choisit de quitter l'endroit sans faire de vague.

Pour ma part, je reste cinq minutes à discuter avec eux, moi qui déteste les injustices. J'essaie de comprendre pourquoi ils sont si agressifs alors qu'ils savent que cette pratique est acceptée sur l'ensemble du trek, et pourquoi ils donnent comme exemple Dharamsala comme endroit gratuit (ce qui est faux, pour y avoir été durant mon séjour en Inde ! Même si j'aurais apprécié la gratuité de l'endroit ^^). Malheureusement la communication est impossible avec eux, qui m'agressent de la même manière, alors que nous avons juste posé quelques questions !

Nous séjournerons dans un autre endroit du village, bien plus aimable et agréable, payant aussi mais nous acceptons sans souci !

Aussi, après consultation avec le groupe, nous choississons de continuer le trek une journée pour rejoindre Marpha , un village nepalais réputé assez mignon et connu pour ses abricots ! Il s'agira du dernier jour de trek du circuit pour nous, nous sommes d'accord là dessus !

J12 : Jomsom - Marpha

La distance entre Jomsom et Marpha est de six kilomètres. Notre but est de faire ce trajet dans la matinée, puis de prendre un bus pour Tatopani, afin de rejoindre le trek de l'Annapurna Base Camp en passant par Poon Hill (vous pouvez consulter la nomenclature si vous ne connaissez pas ces treks).

Nous démarrons la journée plus tard que les autres jours. Nous partons vers dix heures. Comme la veille, le vent souffle très fort, je dois avouer que cela casse mon plaisir. De plus, le chemin de trek est aussi la route principale pour les voitures, je ne suis pas emballé par les paysages cette fois-ci, même si la vue sur l'Annapurna 1 est magnifique.

Dhumba Lake sur la route entre Jomsom et Marpha
L'Annapurna 1, 8091 mètres !

Nous arrivons à Marpha et nous nous restaurons dans le village. J'ai un peu mal au pied, ayant quatre ampoules en tout. 🙂

A Marpha, nous testons pour finir le jus d'abricot local, plutot bon. Je m'autorise une pizza 🍕, qui fait plaisir après dix jours de marche intensive. Nous sympathisons avec la propriétaire et avec sa fille, rigolote comme tout.

Un beau poney sur le chemin
Au contact des locaux

A ce moment, le circuit des Annapurnas s'arrête pour nous.

Nous avons effectué en tout douze jours de marche, en comptant le trek vers le lac Tilicho, soit 176 kilomètres en tout, 4600 mètres de dénivelé positif, une passe à 5400 mètres, et surtout plein d'images dans ma tête plus belles les unes que les autres.

Elvana et Tom s'arrêteront la. Mais Thibaud, Matan et moi continueront le trek vers le camp de base de l'Annapurna, que je détaille dans cet article !

Ma conclusion sur le circuit des Annapurnas?

Un trek fantastique, des attentes fortes qui ont été comblées et même dépassées. Chaque jour était une découverte de nouveaux types de paysages, sublimes pour la plupart. De plus les habitants du pays furent très gentils, avec un grand sourire à chaque fois.

Mes coups de cœur du trek ? Assurément le mur de Pisang et le chemin vers le lac Tilicho. Mais comme je disais quelques lignes auparavant, chaque jour vous apportera son lot d'émotions, et aujourd'hui je garantis à 100 % que ce pays m'a beaucoup marqué et que j'y retournerai dans les cinq prochaines années, du côté de l'Everest cette fois, où le trek des trois passes me fait déja de l'oeil.

Bref, si vous hésitez encore, mon seul conseil : foncez !

Merci à tous d'avoir pris le temps d'avoir lu ce long post. Chaque lecture est importante pour moi, c'est vous qui me donnez l'envie d'écrire !

N'hésitez pas à laisser un petit commentaire. Chaque remarque est positive pour moi et me donne de l'énergie pour voyager et pour partager !

Et rendez vous ici, pour la suite du trek vers le ABC !

A bientôt !

Ne rêvez pas votre vie, vivez vos rêves

Xavier

 

 

Worldtrip 2017-2018 est un projet de tour du monde en solitaire. Parti en septembre 2017, j'ai traversé l'Europe, puis pris le transsibérien, avant de visiter l'Asie Centrale, l'Iran et l'Inde. Vous pouvez suivre mes aventures sur ma carte de voyage, ainsi que sur Instagram !

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3 réflexions au sujet de « DOSSIER : Mon trek des Annapurnas (mai 2018) – Le tour des Annapurnas, récit de voyage »

  1. Bonjour
    Je pars en septembre pour un an en tour du monde et le Népal (en octobre) sera ma deuxième destination après la Chine. Je suis en train de préparer mon voyage et je voulais juste vous féliciter pour ce magnifique blog très complet et agréable à lire . J’espère que le mien le seras tout autant 🙂

    Avez-vous écrit et publié ce récit du trek chaque soir au fur et à mesure de vos étapes ou en mode offline pour le publier en une fois à la fin du voyage ?

    Merci encore pour ces précieuses infos.

    1. Coucou Cédric, merci pour ton message 🙂

      Pour te répondre, spécialement pour ce trek, j’ai écrit quasiment tous les jours sur mon téléphone ce que je faisais à la journée. C’est le seul pays où j’ai fait cela, mais j’aurais du le faire plus souvent. Autrement, j’ai un carnet de voyage ou j’écris mon ressenti, mes envies etc. Qui me permet de faire des articles sur un pays donné (enfin ces derniers mois, un peu moins…). Une fois le trek fini, j’ai mis en place l’article pour le publier quelques mois plus tard !

      Bon courage pour ton trek, tu vas adorer, j’en suis sur !

      Xav

  2. Bonjour Xavier,
    Ton Blog a mis fin à mes hésitations….c’est décidé, je pars. Tes photos, tes commentaires, tes impressions….
    Bon, faut attendre un peu, deux ou trois trucs à gérer (femme et enfants…), petite mise en forme à gérer, et même si comme toi, sans guide et sans porteur, il reste aussi un budget à gérer. Mais bon, a près de 50 ans, je me dit que le circuit des Annapurnas avec le décroché au lac Tilicho, ça sera un super voyage !!!
    Certainement des questions encore, mais bon……plus qu’à préparer le voyage !!
    merci pour ton partage !!!

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